Le 31 juillet, la Journée internationale de la femme africaine offre une tribune pour interroger les rôles, les combats et les invisibilisations des femmes sur le continent.
Si leur présence dans les secteurs sociaux et économiques est incontestable, leur accès aux sphères de décision demeure fragmentaire et souvent conditionné par des structures patriarcales tenaces.
Dans le Sud-Kivu, l’artiste slameuse, Patricia Kamoso incarne ce cri de révolte contre l’invisibilisation du travail féminin.
Par sa voix poétique et engagée, elle appelle à une prise de conscience collective, affirmant que l’exclusion des femmes de la construction sociale compromet la cohésion et l’efficacité de toute société.
<<Quelle serait une société sans femmes ? Allez dans des espaces, rendez visite aux gens, là où il n’y a pas de femmes : ça ne marche pas>> a-t-elle dit.
Kamoso souligne que la reconnaissance du rôle des femmes ne peut advenir que si l’ensemble de la société hommes et femmes œuvre pour une solidarité réelle et inclusive. Elle pointe la contradiction entre les attentes sociétales et les aspirations individuelles des femmes, appelant celles-ci à se libérer des rôles passifs attribués dans les sphères politiques :
<<La femme ne s’écoute pas. La femme subit l’exclusion de ce monde patriarcal>>.
Son message va au-delà de la dénonciation : ell invite à repenser la manière dont les femmes sont perçues et intégrées dans les processus décisionnels.
Merci BYAMUNGU