L’espoir de retrouver des survivants dans les décombres se réduit, lundi 31 mars, trois jours après le puissant séisme de magnitude 7,7 qui a tué plus de 1 700 personnes en Birmanie et en Thaïlande. A Mandalay, la deuxième ville de Birmanie, proche de l’épicentre, les efforts de secours ont réduit d’intensité lundi matin par rapport à la veille.
Avec une chaleur avoisinant les 40 degrés, les conditions tropicales compliquent également le travail des secours et l’identification des corps. Par ailleurs, des répliques restent perceptibles le long de la faille de Sagaing, autour de laquelle vit une grande partie de la population birmane.
L’OMS en état d’alerte maximale. L’Organisation mondiale de la santé a classé dimanche le tremblement de terre en Birmanie « en urgence de niveau 3 », le niveau le plus élevé de son programme d’intervention. L’agence des Nations unies a par ailleurs lancé un appel pour trouver rapidement 8 millions de dollars (7,4 millions d’euros), afin de sauver des vies et prévenir les épidémies au cours des trente prochains jours. Elle a envoyé près de trois tonnes de fournitures médicales, notamment des kits de traumatologie et des tentes, depuis Rangoun vers les hôpitaux de Mandalay et de Naypyidaw, où sont pris en charge des milliers de blessés.
Un lourd bilan humain. En Birmanie, le tremblement de terre a fait environ 1 700 morts et blessé plus de 3 400 personnes, selon un bilan de la junte communiqué dimanche. Au moins 139 personnes sont portées disparues dans le pays.
En Thaïlande, au moins 18 personnes ont perdu la vie, principalement dans l’effondrement d’une tour de 30 étages en construction. Les opérations se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres de cet immeuble.
Avec Francetvinfo.fr