Le bureau urbain de la société civile du Sud-Kivu monte au créneau pour dénoncer l’occupation anarchique des chaussées par des activités de lavage de véhicules, un phénomène en pleine expansion dans les communes de Kadutu et Ibanda. Malgré les interdictions répétées des autorités locales, cette pratique persiste et inquiète de plus en plus les acteurs citoyens.
Connus sous le nom de « LAMBERE », ces sites de lavage improvisés se multiplient dans des zones stratégiques de la ville: place de l’Indépendance, près de la brutelle de la prison centrale à l’endroit appelé « chez Munyerwanda », devant le bureau de l’OCC, l’Institut La Trinité, au terrain de Funu à Cimpunda, ainsi que dans le quartier Pageco, avenue de la Presse, et aux abords de l’Hôtel de Poste.
Selon Maître Gaston Lubaka, rapporteur de la société civile urbaine de Bukavu, il ne s’agit plus de cas isolés car à l’en croire, des individus lavent désormais leurs véhicules directement sur la chaussée, tandis que d’autres ont aménagé des points fixes sur les trottoirs ou à proximité des caniveaux, sans aucune autorisation.
Pour Maître Lubaka, cette situation représente une menace directe pour la durabilité des infrastructures routières et la qualité de vie des habitants.
Il appelle cependant les autorités à renforcer les contrôles et à encadrer les activités de lavage en créant des zones dédiées et réglementées.
La société civile urbaine plaide pour une mobilisation concertée entre les autorités locales, les services techniques et les citoyens afin de restaurer l’ordre et préserver les infrastructures urbaines, Elle insiste également sur la nécessité d’une sensibilisation accrue aux impacts de ces pratiques et d’une réglementation claire pour encadrer les opérateurs de lavage.
Merci BYAMUNGU