Dans le cadre de la continuité de ses efforts pour améliorer la gouvernance et les conditions des institutions publiques au Sud-Kivu, le vice-gouverneur en charge des questions politiques, administratives et juridiques, Dunia Masumbuko Doux, a présidé ce mardi 22 avril 2025 deux réunions stratégiques au gouvernorat du Sud-Kivu.
La première réunion a rassemblé les gestionnaires de l’Institut d’Ibanda, représentés par le sous-préfet, le préfet de cette école ainsi que les directeurs et préfets des établissements installés dans l’enclos de cette institution.
Cette rencontre faisait suite à la descente effectuée le 18 avril dernier par le vice-gouverneur, qui avait constaté la dégradation avancée de certaines infrastructures (bancs cassés, absence de toilettes fonctionnelles et manque criant de matériel didactique).
Face à cette situation jugée préoccupante, Dunia Masumbuko a exhorté les responsables éducatifs à instaurer des journées régulières de salongo (travaux communautaires) afin de restaurer l’hygiène et l’environnement scolaire.
« Il est inadmissible que nos enfants étudient dans de telles conditions. Il en va de notre responsabilité collective », a-t-il déclaré.
Les responsables présents ont reconnu les défaillances et se sont engagés à mettre en œuvre les recommandations formulées, soulignant que la salubrité dans les écoles doit redevenir une priorité.
La seconde réunion a réuni les notables et certains résidents du quartier Ndendere, accusés de spoliation autour du terrain du mini-stade. Le vice-gouverneur les a invités à présenter les documents attestant leur droit de propriété afin qu’ils soient examinés par les services compétents.
« Personne ne doit s’approprier ou spolier même un centimètre de l’État », a martelé Dunia Masumbuko, rappelant la volonté du gouvernement provincial de protéger le patrimoine public contre toute tentative d’appropriation illégale.
Profitant de cette tribune, le vice-gouverneur a également dénoncé les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles le gouvernement provincial aurait participé à un pillage de l’Assemblée provinciale. Il a clarifié que la visite du 18 avril dernier visait uniquement à s’enquérir des actes de vandalisme et de vol perpétrés par des individus malintentionnés au sein de cette institution.
« Il ne s’agissait pas d’un acte de pillage, mais d’une mission de vérification. Il est de notre devoir de protéger les biens publics contre les prédateurs », a-t-il précisé.
Ces actions s’inscrivent dans la lignée des descentes effectuées le 18 avril, lors desquelles le vice-gouverneur avait visité l’Assemblée provinciale, l’Institut d’Ibanda et d’autres entités administratives, appelant à une gestion responsable et à la préservation des biens de l’État.
Rédaction