Le quartier Nyalukemba, l’un des trois quartiers de la commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu s’est trouvé confronter à un défi majeur lié à la spoliation des parcelles et domaines de l’État congolais.
Pour y remédier, plusieurs initiatives ont été mis en place par les autorités communales, urbaines et provinciales.
Dans une interview accordée aux reporters de Kivu top info à l’occasion de l’évaluation de ses neuf mois à la tête du quartier Nyalukemba, Kajibwami cheru Makila a réaffirmé son engagement à lutter contre ce phénomène de spoliation pour s’aligner sur la droite ligne du gouverneur de province, le professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki.
Pour lui, la spoliation des terrains publics est un mal persistant et nuit non seulement à l’intégrité des biens de l’État mais aussi compromet le développement durable du quartier et de la ville dans son ensemble.
« Pendant les neuf mois mon équipe et moi , avons tout mis en place pour sécuriser la population de notre quartier et leurs biens en collaboration avec les services de sécurité.
Pour ce qui est de la spoliation, nous avons protégés les petites parcelles de l’état qui sont resté dans notre quartier entre autres vers l’endroit quittant la frontière jusqu’à l’avenue du lac où un monument a été érigé également sur avenue corniche (3 pneus ), au bassin du collège aussi où on voulais spolier le 10 mettre de rive pour ne citer que cela » a-t-il déclaré.
Kajibwami a exprimé sa ferme détermination à stopper ces actes illégaux qui depuis plusieurs années ont mis en péril des projets d’intérêt public.
Il a également souligné l’importance de la vigilance collective pour assurer la protection des biens de l’état convoités par des personnes de mauvaise foi.
« Je suis très catégorique sur ce point ,on ne va pas permettre que même un centimètre de parcelle de l’état soit spolier, nous appelons tous les habitants à dénoncer toute tentative de spoliation. Il est vital que chaque membre de notre communauté participe à cette lutte pour protéger notre héritage collectif » a-t-il ajouté.
Signalons que le cas des marchés pirates n’ont pas été oubliés, le chef de quartier Nyalukemba promet de tous mettre en œuvre afin de lutter contre cette pratique devenue commode.
Prisca BYAMUNGU