Le Commandant de la Troisième Zone de Défense des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) vient de donner une clarification sur sa mission actuelle dans la province du Sud-Kivu. Dans un communiqué officiel, il précise que sa présence dans la région s’inscrit dans le cadre d’une mission d’inspection et de commandement, visant à superviser les opérations militaires contre les groupes terroristes actifs dans la province.
En réaction aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, le Commandant a fermement démenti avoir adressé un message aux dépendants des militaires ou organisé une quelconque activité de ce type dans un camp militaire local. Il souligne que ses interventions se limitent à des descentes répétées sur le front pour soutenir les troupes.
Il insiste sur le fait que son rôle est strictement militaire, consistant à traquer les ennemis de la paix et à protéger la population.
Le commandement militaire réfute également les messages circulant sur les réseaux sociaux prétendant que le Lieutenant-Général Pacifique MASUNZU, Commandant de la Troisième Zone de Défense, aurait demandé aux épouses des militaires de quitter le camp de Nyamunyunyi à Bukavu. Il précise que ces informations émanent de l’ennemi dans le but de créer une psychose inutile au sein de la population.
Les autorités militaires appellent la population au calme et à faire confiance à l’armée congolaise, rappelant que celle-ci a pour mission de défendre l’intégrité territoriale et de garantir la sécurité des citoyens.
Enfin, le communiqué exhorte la population du Sud-Kivu à ne pas prêter attention aux messages propagés par les ennemis de la République sur les réseaux sociaux et à éviter de les relayer sous quelques formes que ce soit, étant donné le modus operandi de l’agresseur de la RDC.
Cette mise au point intervient alors que la situation sécuritaire à l’Est de la RDC reste préoccupante, avec une intensification des opérations militaires visant à neutraliser les groupes armés responsables d’attaques contre les populations civiles.
Rédaction