Au courant du mois de janvier 2025, plus de 700 personnes ont perdu la vie da s la ville de Goma et 400 000 autres ont été forcées de se déplacer fuyant les affrontements entre les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le nombre des déplacés a presque doublé en une semaine, passant de 230 000 à plus de 400 000, en raison de l’intensification des affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23.
« Depuis notre dernière mise à jour du 17 janvier, des bombes sont tombées sur des sites de personnes déplacées », a déclaré Matthew Saltmarsh, porte-parole du HCR, lors d’un point de presse à Genève.
D’après Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, les combats pour le contrôle de Goma en province du Nord-Kivu, ont fait au moins 700 morts et 2 800 blessés entre dimanche et jeudi. Il a prévenu que ce bilan pourrait encore s’alourdir dans les prochains jours.
Selon Jean-Pierre Lacroix, chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, la situation à Goma, occupée par le M23 et les forces rwandaises, reste tendue et volatile, malgré une légère accalmie. Il a également souligné le danger des munitions non explosées après plusieurs jours de combats.
De l’autre côté dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu, la société civile de Kalehe fait savoir que les forces armées de la République Démocratiques du Congo appuyés par le Volontaires pour la Défense de patrie, Wazalendo, ont réussi à repoussé les rebelles du M23 des zones qu’ils occupaient notamment Mukwija et Kiniezire dans le territoire de Kalehe avant de récupérer trois autres villages stratégiques dans les hauts plateaux dont Shanje, Numbi et Lumbishi qui avaient été parmi les premiers à être occupés par le M23.
Cette crise humanitaire et sécuritaire continue de s’intensifier, tandis que la population civile reste la première victime des affrontements.
Rédaction