Malgré les nombreuses négociations et signatures d’accords de cessez-le-feu, la République démocratique du Congo (RDC) demeure plongée dans un cycle de violence sans fin.
Le 5 mai, de violents affrontements ont opposé les Forces armées de la RDC (FARDC) aux militaires du mouvement du 23mars dans le Grand Nord, à proximité du lac Édouard.
Pendant ce temps, les milices Wazalendo ont également affronté le M23 dans le territoire de Kabare, à Lwiro, avec un bilan encore indéterminé.
Dans le territoire d’Uvira, un différend entre les Wazalendo et les FARDC a dégénéré en échange de tirs, illustrant un drame où des Congolais s’affrontent entre eux.
À Fizi, plus de dix personnes ont perdu la vie dans des affrontements dont les circonstances restent floues. Selon certaines sources locales, un groupe allié au M23 chercherait à s’infiltrer dans la chaîne de Mitumba, ce qui pourrait encore exacerber la situation.
Face à cette réalité alarmante, une question légitime se pose : *à quoi servent les accords de paix si la guerre continue de dévaster l’Est du pays ?*
Alors que ces accords sont censés garantir un retour progressif à la stabilité, les combats se poursuivent, entraînant des pertes humaines et des déplacements forcés.
La prise de la localité stratégique de Lunyasenge par le M23, en dépit des engagements internationaux, met en lumière l’inefficacité des négociations et la fragilité des accords signés.
Les populations, prises au piège d’une guerre interminable, méritent mieux que des promesses diplomatiques qui ne se traduisent jamais en actes concrets.
Il est temps que la RDC cesse de se contenter de signatures sur du papier et exige des mesures tangibles pour restaurer la paix et protéger ses citoyens.
Tant que les engagements resteront lettre morte, la guerre continuera de dicter sa loi sur le sol congolais.
Merci BYAMUNGU