Les journalistes de médias en ligne, les défenseurs des droits humains ainsi que les membres des mouvements citoyens et organisations de la société civile ont été capacités pendant deux jours sur le contenu de la loi numéro 23/010 du 13 Mars 2023, portant sur le code numérique congolais.
Cet atelier de formation tenu à Bukavu chef lieu de la province du Sud Kivu par le Centre d’Espoir pour les Droits de l’Homme, CEDH en sigle, s’inscrit dans le cadre du projet de résilience dans le numérique « résilience in digital for the sanitation of the democratic space in the Democratic Républic of Congo ».
Pendant 2 jours, soit du mardi au mercredi 19 Décembre 2024, les participants ont été formés sur les notions essentielles de droits de l’homme et sur le code numérique congolais.
Abordant cette thématique, maître Christian Mwanza, avocat au barreau du Sud-Kivu , est revenu sur les principes de droits de l’homme, en touchant suffisamment sur l’égalité et dignité humaine que toute personne a droit de respecter.
Il en a profité pour appeler les participants à la prudence et au professionnalisme, dans la manipulation de certaines informations.
«Une information doit être vérifiée, savoir quelle est la source, auprès de quelle cible donner l’information et pour quelle finalité. L’obligation c’est la conformité ,la disponibilité de l’information, c’est aussi la transparence de l’information.
Et d’ajouter, je sais qu’il y beaucoup de médias qui œuvrent, mais ignorent qu’il y a aussi l’obligation ou le devoir de rendre des comptes à l’État, tel que la fiscalité qui doit être payée.
Egalement, les particuliers doivent consommer l’information pour la survie des médias», a fait savoir Me Christian Mwanza
Les participants très édifiés après ses assises de deux jours, ont émis les vœux de voir le Centre d’ Espoir pour les Droits Humains étendre ces genres de formations dans d’autres coins de la province du Sud Kivu, pour permettre à d’autres journalistes et défenseurs de droits de l’homme ainsi qu’aux membres de mouvements citoyens et de la société civile d’avoir de la matière suffisante sur le droits de l’homme et sur le code numérique congolais.
Ils promettent de vulgariser les messages dans leurs organisations et dans la communauté, en rapport avec les matières apprises.
« Pendant ces deux jours ,on a acquis des connaissances complémentaires par rapport à celles qu’on avait des manières superficielles . On a exploité la loi sur la gestion de l’information en ligne, sur le numérique mais également la loi congolaise sur les dérapages des acteurs dans la communication et dans la diffusion de l’information », précise Dieudonné SANGO, l’un des participants et coordonateur du CENADEP
Appuyés financièrement par par CIVICUS, ces assises de deux jours se sont tenues à l’hôtel Mont kahuzi, dans la ville de Bukavu.
Rédaction