Les professionnels des médias œuvrant dans la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud Kivu ont échangé jeudi 19 Décembre 2024, à travers une conférence de presse, sur les différentes innovations reprises dans code minier congolais révisé de 2018.
Ces assises d’échanges ont été organisées par l’Association des Femmes de Médias, AFEM, avec l’appui de son partenaire Norwegian Church Aid.
L’activité du jour s’inscrit dans le cadre du projet de prévention et lutte contre les violences basées sur le genre de l’association des femmes des médias, AFEM, à travers des activités de mobilisation communautaires.
Il était question de renforcer les capacités des chevaliers de la plume et du micro sur le contenu du code minier congolais révisé, une manière de doter à ces derniers des connaissances qui devront leur permettre à bien traiter les sujets liés au secteur minier.
A travers leurs différentes productions, les professionnels des médias devront promouvoir une meilleure gouvernance dans les milieux où les minerais sont exploités, comme l’a fait savoir Nelly Adidja, chargée de programmes à AFEM.
Au cours de ces assises, les journalistes ont été appelés à s’impliquer pour que l’impact du respect des droits des populations locales puisse être visible et que les entreprises minières parviennent à respecter leurs cahiers de charge avec les communautés locales.
Le paneliste du jour, maître Papy KAJABIKA a fait savoir que la RDC est riche en ressources naturelles, mais les défis restent énormes, d’où l’intérêt de vulgariser le code minier congolais révisé.
Les journalistes déjà outillés sur le contenu de ce code minier révisé de 2018, ont promis à leur tour de vulgariser cet outil qui vise à réglementer le secteur minier en RDC.
Rédaction