Dans un arrêté signé en date du 23 Septembre 2024, le gouverneur de la province du Sud Kivu vient de fixer les frais scolaires pour l’année scolaire 2024-2025 à 260 000Fc le maximum et 10 000Fc, le minimum.
Dans son arrêté, le gouverneur de province Jean-Jacques PURUSI répartis ces frais de la manière suivante :
1. Enseignement maternel et de base(7èm et 8èm) et secondaire général : le seuil minimum est fixé à 10 000Fc et le seuil maximal est de 200 000Fc par trimestre et par élève, y compris les charges confondues.
2. – Enseignement secondaire technique générale(1ère catégorie): Il s’agit notamment du commercial et gestion, social, tourisme, hôtesse d’accueil et secrétariat.
Pour ces sections, le seuil minimum est fixé à 10 000Fc et le seuil maximal à 220 000Fc, par trimestre et par élève, y compris les charges confondues.
3. Enseignement secondaire technique générale (2ème catégorie): Il s’agit de l’agriculture générale, vétérinaire, nutrition, foresterie, pêche et élevage, technique industrielle, électronique, mécanique, aviation civile, pétrochimie, construction, coupe et couture, scientifique et hôtellerie.
Pour cette catégorie, c’est 10 000Fc pour le seuil minimum et 260 000Fc pour le seuil maximum par trimestre et par élève, avec toutes les charges confondues.
Les frais scolaires autorisés à être perçus dans des établissements publics maternels, secondaires général, cycle court et humanité sont, je cite, les frais de fonctionnement, les frais minerval, les frais de bulletin scolaire, les frais d’Internet ainsi que les frais de participation au TENASOSP, au jury national du cycle court et à l’examen d’État.
Cet arrêté fixe les frais minerval à 1000Fc par élève et par an, même chose pour les frais de bulletin scolaire. Les frais d’Internet ainsi que les frais de fonctionnement seront fixés par les comités de gestion des écoles avec les comités de parents, selon l’arrêté du gouverneur.
Dans cet arrêté, l’autorité provinciale prévoit aussi des sanctions pour les chefs d’établissements qui iront à l’encontre de cet arrêté, mais aussi ces chefs d’établissements qui vont bafouer la gratuité de l’enseignement de base instaurée par le chef de l’État, Félix TSHISEKEDI.
Prisca BYAMUNGU