A son tour, le bureau de coordination de la société civile du Sud kivu vient de réagir à la suspension de la présidente du comité syndical du marché de NYAWERA, CIZA BAFURUME Antoinette ; après aussi le sit in du bureau urbain de la société civile de la fois dernière à la commune d’Ibanda, exigeant la réhabilitation de celle-ci.
Dans une lettre de mise au point sur la situation qui prévaut actuellement au marché de NYAWERA, le bureau de coordination de la société civile du Sud Kivu dit suivre de prêt cette situation qui a abouti à la suspension de la présidente du marché, en date du 17 Septembre 2024 et à la désignation d’un intérimaire.
Dans son document signé par sa présidente, maître Néné BINTU, le bureau de coordination de la société civile du Sud kivu précise qu’après des enquêtes, il s’avère que les allégations portées contre la présidente du marché de NYAWERA, entre autres entretenir un marché pirate et percevoir des taxes illégales, sont dénouées de tout fondement.
Selon l’esprit de ce document, il s’agit plutôt d’un règlement de comptes longtemps nourrit par l’équipe de l’ancien président Fabien BINJA, mais aussi du fait que le comité syndical s’était opposé à la délocalisation des vendeurs, au profit d’un opérateur économique du nom de MAMBA RUMAMA, qui aurait acquis une parcelle en plein milieu du marché pour y ériger des dépôts.
Le bureau de coordination de la société civile du Sud Kivu demande à la bourgmestre de se ressaisir, faute de quoi les manifestations vont continuer, et seule la commune pourra en supporter les conséquences. Il promet d’user de tous les moyens légaux pour faire entendre sa désapprobation de la situation actuelle au marché de NYAWERA, si d’ici mardi, aucune solution n’est trouvée.
Ce bureau demande en outre au gouverneur de province, Jean-Jacques PURUSI de déployer des équipes d’audits dans la commune d’Ibanda, mais aussi dans les deux autres (Kadutu et Bagira) ainsi qu’à la mairie de Bukavu, afin de contrôler la gestion des fonds propres et ceux rétrocédés. Ces équipes devront aussi s’imprégner du traitement qu’il qualifie d’injuste de certains travailleurs qui se plaignent d’encaisser des mois sans être payés.
Prince SHAMAVU