Le ministre provincial des infrastructures et travaux publics, KIBONGE BABINGWA Georges s’invite dans le dossier de réhabilitation de la route Bralima-Kasha, dans la commune de Bagira et veut avoir des éclaircissements sur le pourquoi de l’inachèvement des travaux sur cette dernière.
Dans une lettre adressée au directeur provincial de la société Bralima, la société qui avait financé les travaux, le ministre provincial des infrastructures et travaux publics demande à celle-ci le rapport des travaux de réhabilitation de la route Bralima-Kasha.
Dans sa lettre, le patron des infrastructures au Sud kivu dit avoir reçu dans son cabinet de travail la lettre du Comité Local de Développement de Cikonyi adressée au gouverneur de province, une lettre du 16 Septembre 2024 et dont l’objet portait sur l’inachèvement des travaux de réhabilitation de ladite route.
En sa qualité de ministre de tutelle, KIBONGE BABINGWA Georges dit saisir la société Bralima, sur instruction de l’autorité provinciale, Jean-Jacques PURUSI, afin d’avoir un rapport sur le niveau d’exécution des travaux sur ledit tronçon linéaire de 1500 mètres.
Dans ce document, le ministre des infrastructures dit attendre une suite favorable à cette demande qui va éclairer non seulement la lanterne de la population de Kasha, bénéficiaire de ces travaux de réhabilitation, mais aussi le gouvernement provincial nouvellement installé et qui voudrait aussi en savoir plus.
Pour ceux qui ne le savent pas, le démarrage des travaux de réhabilitation de la route Bralima-Kasha était intervenu en date du 03 Juin 2019. Les usagers qui s’attendaient à grand-chose, ont vu les travaux s’arrêter brusquement et sont restés inachevés jusqu’à ce jour.
Le Comité Local de Développement de la contrée qui estime que la Bralima avait vendu du vent à la population de Kasha, avait dernièrement initié même et faire signer une pétition contre cette société brassicole œuvrant à Kasha, dans la commune de Bagira.
Notez que cette route qui relie plusieurs quartiers de Bagira et même le territoire de Kabare se trouve actuellement dans un état de délabrement très avancé, et cela sous l’œil impuissant de la Bralima qui avait émis le vœu de la réhabiliter, une manière pour elle de contribuer au développement de l’entité où elle œuvre.
Crispin MURHULA