Les pluies qui s’abattent sur la majeure partie de la ville de Bukavu depuis le début de la saison de pluie sont plus qu’interpellatrices.
Des dégâts sous toutes leurs formes causés par ces pluies depuis maintenant quelques jours devraient susciter la conscience des autorités à tous les niveaux, en particulier le maire de la ville, Xénon KARUMBA.
En effet, à chaque tombée de pluie, les déchets de toute sorte charriés par les eaux finissent leurs courses sur des chaussées et trottoirs de la ville de Bukavu, donnant ainsi la ville une image qui laisse à désirer.
Ces déchets proviennent des caniveaux et autres canalisations d’eaux qui, déjà bouchés n’ont plus d’autre choix que de se déverser sur des lieux publics de la ville.
Ceci est non seulement la conséquence de la mauvaise gestion des déchets par des ménages à Bukavu, mais aussi du non débouchage régulier des canalisations d’eaux dans la ville, un travail qui devrait être fait régulièrement par l’équipe chargée d’assainissement de la mairie de Bukavu, avec l’appui technique de l’Office de la voirie et de drainage, OVD.
Il suffit de faire le tour de la ville de Bukavu après chaque tombée de la pluie pour le constater. Lé lieu illustratif est la mutique place de l’indépendance, qui devient tout sauf un espace public après la pluie.
Des bouteilles et sachets plastiques ainsi que d’autres déchets de toute sorte y sont visibles, et sans que cela ne puisse interpeller les autorités tant urbaines que provinciales.
Dans des situations pareilles, le passage des piétons et même des engins devient difficile, la circulation devienne même dégoûtante.
Des habitants qui dénoncent cette situation veulent voir le maire de la ville intervenir dans l’urgence, afin que soient débouchés tous les caniveaux dans la ville.
En cette saison de pluie, la place de l’indépendance est impraticable quand il pleut. A chaque pluie, collecteur KAWA, devenu un dépotoir des habitants de plusieurs avenus de Kadutu amène tous les déchets collectés ici et là jusqu’au rond point de la place de l’indépendance.
A ces dégâts s’ajoutent des pertes en vie humaines qui ne cessent d’être rapportées dans la ville, à cause de ces pluies diluviennes.
Notez qu’à chaque pluie, les installations de la SNEL à la centrale Ruzizi 2 ne sont pas aussi épargnées. Des déchets charriés par des eaux de pluies finissent leurs courses au barrage, jusqu’à endommager les machines, causant ainsi des graves perturbations en fourniture électrique.
Rédaction