Le consortium des mouvements citoyens et groupes de pression réunis au sein du Bloc Uni pour le Développement du Congo, BUDC en sigle plaide pour l’expansion du Programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) dans les sept autres territoires du Sud-Kivu (Fizi, Mwenga, Walungu, Kalehe, Kabare, et autres.
Selon le BUDC, Cette décentralisation des antennes du P-DDRCS est essentielle pour favoriser une prise en charge efficace des groupes armés dans toute la province du Sud kivu, afin que le programme puisse réellement atteindre ses objectifs de démobilisation et de stabilisation.
Le BUDC précise que lors de son séjour à Kinshasa, il a eu à s’enquérir du P-DDRCS et de sa coordination nationale. Après des démarches minutieuses, cette structure a apprécié le travail abattu par ce programme de la présidence de la République, tout en le félicitant en passant.
« Nous nous réjouissons de cette découverte et pensons que nous avons eu raison de soutenir cette initiative du Président de la République.
En effet, notre province du Sud-Kivu, une province de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), est depuis longtemps le théâtre d’une forte instabilité sécuritaire en raison de la présence de nombreux groupes armés, tant locaux qu’étrangers. Ces groupes prolifèrent principalement dans les territoires d’Uvira, Fizi, Mwenga, Walungu, Kalehe et Kabare, causant ainsi des souffrances incommensurables aux populations civiles. Face à cette situation, le BUDC salue la mise en place du Programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS), selon BYAMUNGO KAZIMIRI Samuel, coordonnateur national du consortium BUDC ».
Selon lui, ce programme salutaire vise à rétablir la paix et la sécurité, non seulement dans le Sud-Kivu, mais aussi à travers toute la République Démocratique du Congo.
« Le BUDC est heureux d’apprendre que notre province bénéficie des activités menées par ce Programme en territoire d’Uvira ou les groupes armés étrangers d’origine Burundais se rendent et attendent le rapatriement dans leurs pays. Nous saluons ces efforts du P-DDRCS que nous encourageons », a renchérit BYAMUNGO KAZIMIRI Samuel.
Le BUDC demande au gouvernement provincial du Sud kivu de s’impliquer et de saisir cette opportunité. À la société civile, le BUDC la demande de se ranger pour que la mobilisation de ce programme puisse être au premier rang de cet engagement.
Notez que le P-DDRCS, en tant que programme gouvernemental, a pour objectif de démobiliser les combattants des groupes armés, les réinsérer dans la société et de stabiliser les régions affectées par les conflits. Bien que ce programme soit porteur d’espoir, le BUDC exprime sa préoccupation majeure, seule d’installer des antennes du P-DDRCS dans les autres territoires victimes de la persistance des violences.
Le BUDC appelle en outre à une forte mobilisation de la population locale pour sensibiliser les groupes armés sur la nécessité de déposer les armes. En plus, le BUDC insiste sur le message du Chef de l’Etat à la tribune des nations unies, mettant un accent sur le rapatriement des groupes armés étrangers.
« Cela ne pourra être réalisé que grâce à l’implication de tous les acteurs locaux : les autorités, la société civile, et chaque citoyen du Sud-Kivu », selon le BUDC.
Le consortium BUDC renseigne que pour assurer le succès de cette démarche, il est temps que les fils et filles du Sud-Kivu jouent un rôle actif dans la promotion de la paix et de la sécurité dans leur province.
Cet énième appel du BUDC est donc un appel à la conscience collective: « chacun doit se sentir responsable et impliqué dans ce processus de paix. Seule une action concertée entre le gouvernement, les populations locales et les partenaires internationaux pourra venir à bout de cette crise sécuritaire qui dure depuis trop longtemps, a ajouté le BUDC.
Rédaction.