Les forces vives et acteurs socio-politiques de la province du Sud-Kivu dénoncent avec la toute dernière énergie les opérations meurtrières attribuées à la coalition des forces armées gouvernementales composée entre autres des FARDC, des miliciens Wazalendo, FDLR, Mai-Mai ainsi que de l’armée Burundaise, des opérations ciblant des civils dans plusieurs parties de la province.
Ces forces vives regrettent de constater que cela est fait en violalion de principes et règles du droit international humanitaire, plus particulièrement la convention de Genève de 1949 et ses 4 protocoles additionnels, qui veulent que la population civile soit protégée par tous les belligérants pendant les hostilités.
Dans une déclaration faite dans la ville de Bukavu ce vendredi 28 Novembre 2025 et adressée à la communauté internationale, ces structures sociopolitiques renseignent que le cas le plus récent est le massacre de la communauté Banyarnulenge à Mikenge, en territoire de Fizi, avec aussi le bombardement de l’aérodrome de Minambwe.
A ceci s’ajoute le bombardement de la localité de Nzibira, en territoire de Walungu, depuis Kisangani, ainsi que la chasse aux jeunes Banyamulenge dans les hauts plateaux d’Uvira, sans oublier les massacres de LUVUNGI, ce qui illustre la violence faite par le régime de Kinshasa sous la gestion du président Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, selon les signataires.
Les forces vives et acteurs socio-politiques du Sud-Kivu veulent voir les organisations internationales humanitaires et des défenses des droits
humains intervenir pour venir en aide aux victimes de cette situation.
Ils dénoncent cette manière de faire du gouvernement central de Kinshasa, qui aurait choisi la stratégie militaire, au lieu de soutenir le processus de paix.
Ces acteurs appellent par ailleurs les populations du Sud Kivu à s’unir autour d’un idéal fédéraliste, afin de construire une nation forte, digne, dans lequel le congolais est respecté.
Rédaction
























