Le Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile du territoire de Mwenga alerte sur la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans le secteur d’Itombwe et dans le haut plateau de Lwindi, une insécurité qui est la résultante des affrontements qui ont commencé depuis le 18 Octobre dernier dans cette partie de Mwenga.
Selon le CCTSC de Mwenga, ces affrontements sont à la base des mouvements des populations qui ont quitté depuis ce jour les villages de Muhuzi, Kasozo, Mugutu, Kidogo, Kingu, Kashindaba,ainsi qu’à Ngungu.
Cette structure de la société civile renseigne qu’actuellement on compte 1237 déplacés venus de Muhuzi, Mugutu et Kitoga. De ces déplacés, 119 se sont dirigés à Kadete, 302 à Kilimbwe et 369 à Ishungwe, alors que 96 autres se sont dirigés à Ilowe dans l’axe Mushwa, en chefferie de Lwindi.
Son président Hilaire ISOMBYA précise que ces déplacés sont constitués des femmes, des enfants, des vieillards, des personnes vivant avec handicap ainsi que des hommes et vivent dans des conditions très précaires dans les villages d’accueils.
Celui-ci appelle l’autorité territoriale a tenir un conseil de sécurité élargi a Kasika dans la chefferie de Lwindi, tout en se référant aux recommandations et engagements du conseil qui s’était tenu a Luwhindja en date du 06 Septembre 2024.
Le CCTSC dit constater par ailleurs avec regret le non-respect des certains engagements, entre autres la cession des affrontements entre les fractions des Wazalendo dans le haut plateau de Lwindi à Muhuzi, qui viole d’office cet engagement.
Il réitère son appel, celui de promouvoir la paix et la cohésion sociale, à travers la tenue d’un dialogue franc dans la chefferie de Lwindi, étant donné que les fractions en dispute (Rumahondwa et Nyakiliba) sont tous fils de cette entité.
Le Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile du territoire de Mwenga rappelle en outre que le dialogue reste l’arme de sage, tout en appelant les parties concernées à abandonner ces genres de comportements qui selon lui, continuent à insécuriser l’entité, alors qu’elles ont l’obligation de la protéger.
Rédaction