« Il n’y a pas de solution militaire à cette crise, seulement une solution politique », a déclaré lundi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui appelle la RDC et le Rwanda à privilégier un « dialogue inclusif » pour, dit-il, s’attaquer aux causes profondes de leur conflit.
C’est ce qu’on peut lire dans les lignes du média Afriquactu.net au sujet de l’évolution de tension entre ces deux pays voisins.
Près d’une semaine après que le président congolais Félix Tshisekedi a donné son accord de principe pour rencontrer son homologue rwandais Paul Kagame, l’Union européenne (UE), extrêmement préoccupée par l’escalade de la violence dans l’est de la RDC et par l’aggravation de la situation humanitaire, a encouragé Kinshasa et Kigali à mettre en œuvre les décisions prises dans le cadre des processus régionaux de paix.
« L’UE réaffirme son soutien constant aux processus de Luanda et de Nairobi. Il n’y a pas de solution militaire à cette crise, seulement une solution politique : celle-ci doit être obtenue à travers un dialogue inclusif entre la RDC et le Rwanda pour s’attaquer aux causes profondes du conflit, visant à mettre en œuvre les décisions prises dans le cadre des initiatives de paix régionales et à garantir le respect des la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de tous les pays de la région.
Les feuilles de route existantes doivent être mises en œuvre ; les mécanismes de vérification existants doivent être réactivés », a déclaré Josep Borrell, qui prévient que le renforcement des capacités militaires ainsi que l’utilisation de missiles sol-air et de drones avancés constituent une escalade inquiétante qui met encore plus en danger la situation, en particulier autour de Sake et Goma.
Rédaction