Dans la commune de Bagira, le tronçon reliant l’Institut Bwindi au marché et à la place communale est désormais un véritable cauchemar pour les habitants. L’état de délabrement avancé des routes complique sérieusement les déplacements et rend la circulation presque impraticable, surtout pour les bajaj et autres moyens de transport populaires. Ce constat alarmant plonge la population locale dans une grande difficulté, ralentissant tant les activités sociales que économiques
Bertin Kitwembili, secrétaire rapporter de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile NDSCI/Bagira, lance un appel pressant aux nouvelles autorités: « Il est impératif que la réhabilitation des routes de notre commune devienne une priorité immédiate. L’état actuel des infrastructures freine le développement économique, gêne le transport scolaire, et affecte la vie quotidienne des populations. »
Au-delà de la simple réparation, la NDSCI insiste sur la nécessité d’instaurer une stratégie durable d’entretien et de prévention, afin de garantir la pérennité des routes et d’éviter que leur détérioration ne se répète aussi rapidement. La participation active de la communauté est également encouragée, notamment à travers la sensibilisation des habitants à une utilisation responsable des voies.
La dégradation des routes engendre aussi de lourdes conséquences économiques. Les commerçants et autres usagers voient leur activité entravée par les difficultés de transport, provoquant une hausse des coûts logistiques et une baisse des revenus, qui fragilise l’économie locale.
Consciente de ces enjeux, la société civile appelle non seulement à une intervention rapide et coordonnée des autorités locales, mais aussi à un soutien des partenaires et bailleurs pour apporter les ressources techniques et financières nécessaires à la réhabilitation des infrastructures.
Sans mesures immédiates, le risque d’isolement de certains quartiers s’accentue, menaçant la cohésion sociale et le développement économique de Bagira. La mobilisation collective des pouvoirs publics, acteurs locaux et populations apparaît donc essentielle pour inverser cette tendance et assurer un avenir meilleur à la commune.
Cette situation met en lumière l’urgence d’agir pour restaurer ces axes routiers vitaux, garants d’un accès facilité à l’éducation, au commerce et aux services de base, indispensables au bien-être et à la prospérité des habitants.
MERCI BYAMUNGU