La forte pluie accompagnée d’un vent violent qui s’est abattue dans la cité de Sange et dans d’autres villages voisins de la zone de santé de Ruzizi et Lemera en territoire d’Uvira, dans la partie sud de la province du Sud kivu a causé d’énormes dégâts, tant humains que matériels.
Les entités les plus touchées sont situées dans les aires de santé de Sange Etat, Sange CEPAC, Nazareno, Bwegera, Luberizi, Biriba, Ndunda, Kimuka, Rusabagi, Luvungi, Katogota, Lubarika, Nyamutiri, Kiringye.
Selon un rapport des organisations humanitaires locales, au moins trois personnes ont été grièvement blessées et plus de 2 300 maisons ont été détruites, laissant ainsi plus de 15.000 personnes regroupées dans 2370 ménages, sans abris.
Ces sinistrées qui ont tout perdu vivent toujours, certains dans des familles d’accueil alors que d’autres ont trouvé refuge dans des lieux publics comme les écoles, les églises et autres, selon toujours ce rapport.
Nos sources rapportent que ces familles vivent dans des conditions de vulnérabilité extrême, avec des besoins multisectoriels, tels que les abris, les vivres, les biens ménagers, les soins de santé et autres.
En dépit de cette vulnérabilité, ces organisations locales craignent que la situation ne dégénère davantage, par le fait que la pluie continue à pleuvoir dans cette partie du territoire d’Uvira.
Ces organisations humanitaires locales rappellent en outre que la zone de santé de Ruzizi figure parmi les entités endémiques au choléra, ce qui laisse à craindre des nouvelles flambées des cas dans les prochains jours, d’où l’urgence pour le gouvernement congolais et les organisations humanitaires d’intervenir le plus vite possible.
Elles veulent voir les autorités ainsi que les partenaires intervenir, afin de mobiliser des ressources pour répondre dans l’urgence aux besoins de ces populations touchées par cette catastrophe.
Ces dernières plaident pour la construction des abris aux sinistrés, la construction des écoles et structures sanitaires qui ont été détruites, la construction des bornes fontaines pour une bonne desserte en eau potable, l’appui en intrants médicaux aux structures sanitaires touchées, des semences aux agriculteurs et biens d’autres.
Rédaction