L’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23) exprime son vif mécontentement à l’égard de Radio Okapi, média soutenu par les Nations Unies, qu’elle accuse de violer de manière répétée son droit de réponse et de manquer d’impartialité dans la couverture de ses activités.
Dans une déclaration publiée ce lundi 28 juillet 2025 sur le réseau X (anciennement Twitter), le chef du Département de la communication, médias, postes et télécommunications et porte-parole de l’AFC/M23, Lawrence Kanyuka fustige ce qu’il qualifie de « propagande politique relayée sans vérification » par la station onusienne.
Selon le mouvement, Radio Okapi donne régulièrement la parole à des personnes physiques ou morales qui tiennent des propos jugés diffamatoires à son encontre, sans accorder à l’AFC/M23 la possibilité de réagir ou de rétablir les faits.
« Radio Okapi ne se gêne pas à accorder la parole à toute personne physique ou morale qui tient des propos diffamatoires contre notre organisation, sans se donner la peine d’en vérifier la véracité pour rétablir la vérité », peut-on lire dans la publication.
L’AFC/M23 déplore également l’échec des démarches entreprises pour engager un dialogue avec les responsables de la station. Face à ce qu’elle considère comme une violation persistante des libertés fondamentales, l’organisation prévient qu’elle pourrait être contrainte de prendre des « mesures qui s’imposent » pour mettre fin à ce qu’elle qualifie de « propagande gratuite ».
Par ailleurs, l’AFC/M23 affirme garantir, dans les territoires sous son contrôle la liberté de la presse, une information équilibrée et vérifiée ainsi que le droit de réponse à toute personne qui en fait la demande. Il appelle ainsi à un traitement équitable et professionnel de l’information par l’ensemble des médias, y compris ceux opérant sous l’égide des Nations Unies.
Élodie Buhendwa