Le Mouvement Laissez Kabare Vivre alerte sur le manque criant d’engins roulants pouvant transporter les patients vers l’hôpital de Mukongola situé en groupement de Cirunga dans ce territoire, une situation qui est à la base de plusieurs cas de décès.
Dans une lettre adressée au gouverneur de province, Jean-Jacques PURUSI, le MLKAV fait savoir que des malades décèdent même en cours de route, avant même l’atteindre l’hôpital.
Cette structure de la société civile renseigne que les cas les plus récents sont ceux des villages de Kalulu, Murhonda, Ludaha, Mukaba, Bugangura, Cifuma, Lwami, Mulengeza. Ici, les malades parcourent respectivement les uns 15km à 14Km, les autres 12km, 10km et 9km à pied, par manque d’ambulance.
Son coordonateur, maître Barthelemy MWAMBUSA regrette de constater qu’au 21 siècles, des patients continuent à être transporter au dos, les uns pour aller se faire soigner et d’autres pour aller accoucher.
Selon lui, à part le manque d’ambulance, l’eau de la Regideso ainsi que le courant électrique font aussi défaut au sein de ce grand hôpital de Kabare.
Les opérations chirurgicales et césariennes nécessitant la présence de l’énergie électrique sont donc très risquées à l’hôpital de Mukongola, et cela en violation de l’article 17 de la loi N°18/035 du 13 Decembre 2018, fixant les principes fondamentaux rélatifs à l’organisation de la santé publique qui dispose que le malade a droit aux soins diligents et de qualité, selon le MLKV.
Dans sa lettre, le MLKV rappelle au Gouverneur de province que la zone de Santé de Kabare compte 17 centres de santé, 5 postes de Santé, 3 centres hospitaliers et 1 Hôpital Général de Référence et n’a pas de véhicule pour le transport de ses agents.
Il pense que cette situation alarmante nécessite l’implication personnelle de l’autorité provinciale pour sauver ce qui peut encore l’être. Cela, en dotant à l’hôpital général de Mukongola d’un véhicule ambulance.
Rédaction