Les rives du lac Kivu, naturel de l’Est congolais, sont aujourd’hui le théâtre d’un mouvement écologique porté par une jeunesse décidée à ne plus rester spectatrice.
Face à la montée alarmante de la pollution plastique qui menace la biodiversité aquatique et la santé humaine, de jeunes militants écologistes multiplient les actions de terrain pour redonner vie à ce patrimoine naturel.
Parmi eux, un jeune homme ganté, le regard droit et l’énergie inépuisable, incarne ce renouveau militant.
Il n’est ni riche ni célèbre, mais son action parle plus fort que mille discours.
Il prouve que le changement n’est pas l’apanage des puissants, et que chaque citoyen peut être acteur de la transformation écologique.
Peter Akonkwa, membre actif du réseau DEC-ORGANISATION, martèle l’importance d’impliquer les jeunes dans les activités de dépollution :
<<C’est une manière de leur montrer qu’ils ont un rôle fondamental dans la sauvegarde des écosystèmes.
La lutte contre les microplastiques doit être une priorité, car ces fragments invisibles ont des effets désastreux sur la santé humaine.>>
Au-delà du nettoyage, ces militants vont à la rencontre des habitants, organisent des ateliers de sensibilisation et plaident pour une meilleure gestion des déchets.
Leur mot d’ordre : “La nature ne se défendra pas seule.”
Ils appellent à une mobilisation collective et permanente, où chaque geste compte.
Ce militant envoie un signal fort : l’Afrique ne manque ni de conscience, ni de courage.
Le lac Kivu, grâce à ces bras volontaires et déterminés, peut retrouver sa splendeur et continuer à nourrir les populations tout en préservant son équilibre naturel.
Merci BYAMUNGU