Accompagné de son vice-gouverneur Jean-Jacques Elakano et les membres du gouvernement provincial, le gouverneur du Sud Kivu Jean Jacques Purusi a défendu ce vendredi 06 Décembre 2024, le projet de budget pour l’exercice 2025, un budget évalué à plus 783 milliards de francs congolais.
Ce budget qui a une augmentation de 30,32% par rapport au budget rectificatif de 2024 a été voté à 100% par les députés provinciaux.
Il s’articule autour de cinq axes stratégiques en priorité, entre autres la transparence et bonne gouvernance, la relance économique, l’amélioration des services sociaux de base, la modernisation des infrastructures, ainsi que l’amélioration du cadre de vie.
Ce budget ambitieux repose sur une stratégie de mobilisation accrue des recettes, notamment grâce à la numérisation des services de collecte, l’actualisation des répertoires des assujettis et le renforcement de la lutte contre la fraude fiscale.
En défendant ce projet d’édit budgétaire 2025, le gouverneur de province a mis l’accent sur la transparence dans la gestion des finances publiques, tout en promettant l’informatisation de la chaîne de dépense.
Selon lui, cette mesure devrait permettre un meilleur contrôle parlementaire et une lutte plus efficace contre la corruption.
Peu avant l’adoption de celui-ci, un débat houlé a été fait autour de ce budget, entre les députés provinciaux et le gouvernement provincial. Les élus du peuple ont soulevé de nombreuses questions sur les prévisions de recettes, les priorités budgétaires et les mécanismes de contrôle.
L’autorité provinciale a rassuré que le développement de la province reste sa priorité, lui et son gouvernement.
Cela va passer par la sécurité, l’éducation, le social et le bien être de la population, renseigne Jean-Jacques Purusi.
Notez que ce budget 2025 a été adopté avec des amendements et recommandations faites par les députés provinciaux. Après cette étape importante, les attentes de la population restent donc nombreuses et celle-ci reste confiante que ce budget va relever les multiples défis auxquels fait face le Sud Kivu.
Eric MURHULA